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Marc M

Tant de larmes

Tant de larmes ont coulé
Enfouies sous le bruit des armes
Creusant sous nos pas
Des fossés que nos voix
Ont du mal à franchir
Tant de larmes ont effacé
Les sourires de nos charmes
Laissant le froid
Paralysé nos cœurs et figé nos bras
Devant le pire

A force de trop regarder
J’ai peur de m’être habitué
De trop écouter
J’ai peur de m’être habitué
Pourtant parfois au fond de mon cœur figé
Une larme, m’alarme et vient me brûler

Toutes ces larmes ont formé
Des fleuves de vacarme
Irriguant chaque enfance
Dans le flot de la vengeance
Ces larmes ont asséchés
Les nombreux rêves de charme
Habitant les nuits de nos enfances
Ne laissant que la démence
Pour seul chemin

Et ces larmes j’en ai peur
Seront l’ultime arme
Le dernier déluge
Sans appel du triste juge
Devant notre folie
Et ces larmes sans heurts
Océans salés sans arme
Seront le théâtre d’un nouvel acte
À l’infini

A force de trop regarder
J’ai peur de m’être habitué
De trop écouter
J’ai peur de m’être habitué
Pourtant parfois au fond de mon cœur figé
Une larme, m’alarme et vient me brûler

Marc M