Marianne
Des catalogues, "j’habille cher et pas beau"
Marianne à le vague à l’âme
Elle se souvient de ces flammes
Qui ont consumé son cœur
Brûlant les robes des dames de la cour
Pour elle, ils ont couvert de couleurs
Les lys blancs du roi des vautours
Ah! Marianne, tu étais l’amante
Des hommes épris d’égalité
Mais tes idées, tes manières d’adolescente
Ne convenaient pas aux intérêts privés
Marianne, le monde t’a aimé
Organisé la fronde pour te gagner
Mais le souffle est retombé
Tes ennemis ont fini par triompher
Devant les images jaunies
D’un passé rêvé pour toujours
Les larmes de Marianne coulent sans bruit
Au milieu des aveugles et des sourds
Que reste-t-il de cet amour
Donné sans attendre de retour
Que reste-t-il de ces vies
Donné pour toi, dans un même cri
Que s’est-il passé Marianne?
Comment ont-ils réussi?
Fallait-il qu’ils soient sans âme
Puissant, confiant dans leurs abris
Nous étions jeunes Marianne
Trop inexpérimentés aussi
Mais la roue tourne Marianne
Et l’on voit parfois des morts revenir à la vie
Marc M