Les filles du vingt et un
Aux frontières de nos deux mondes
Des éclats de voix s’égarent
Sur des terres neuves qu’ils fécondent
Deux perles de rosées
Irisées par les reflets du jour
Sous le regard des fées
Reposent dans leurs écrins de velours
Dans les scintillements mystérieux
Éclairant l’iris de leurs yeux
Elles contemplent d’autres lieux
Où se confondent, la terre, le ciel, l’eau et le feu
Les filles du vingt et un
Aventurières de notre monde ordinaire
Vont vers d’autres lendemains
Où s’éclairciront tout leurs mystères
Mais il reste un long chemin
Pour les filles du vingt et un
S’écoulent les journées
Aux rythmes de leurs amours
Sous les regards ensorcelés
Des sujets de leurs cours
Dans ces moments merveilleux
Où pris dans les fils de leurs jeux
Il faut bien faire cet aveu
Sans elle nous serions si peu
Comme une lueur dans le noir
Elles illuminent chaque seconde
Ravivent d’anciens espoirs
De leur amour qui nous inondent
Marc M